Rémy, l'oeil déjà malicieux 
   à l'âge de quelques mois
  Un peu d'histoire

 


  Quelques pas dans la rue à Nice : 
       déjà l'âme d'un aventurier !
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Aprés une enfance comblée, des études lambda de comptabilité, Rémy Molinari goûte très jeune au monde du dessin :  Une proche cousine niçoise, épouse de René Goscinny, lui fait connaître en 1969 son génial mari, hélas trop tôt disparu.  Il y a eu aussi une rencontre avec Hergé en 1972. " Dire que ces contacts m'ont été utile serait exagéré, j'étais trés jeune, plein de rêves..." 
C'est beaucoup plus tard dans les années 90 que Rémy Molinari entre en humour comme on entre religion avec l'irrépréssible désir de susciter quelque éclat de rire chez ses contemporains. Le dessinateur s'en va traquer "l'animal politique" armé de ses fusains et de ses mines de plomb.
Chasseur de têtes à caricaturer, immortalisant pour la presse niçoise les plus fameux prédateurs de la jungle politique locale.
Aprés avoir fait le tour du dessin à 2 dimensions, Rémy Molinari se prend à rêver grands espaces et aventures à la Tintin. Il prend de la hauteur, à 3000 mètres d'altitude, suspendu à un parachute et faisant le caricaturiste-voltigeur. Cet exploit médiatisé le propulse dans le Guinness des Records. 

                              A Nice avec ses parents

 

                   Rémy en bleu, à l'âge de 13 ans, avec son frère Didier

Une vocation est née.   "Moi qui rêvait de faire de la BD, me voilà devenu héros de BD,  Ah, si Goscinny me voyait !".

Rémy se prend au jeu : Il dessine sous l'eau, puis à moins 40 mètres sous terre lors d'une expérience hors temps et sous l'oeil intrigué de Michel Siffre. 
Apprenant à piloter, le voilà aux commandes d'un avion d'aéro-club, rendant un vibrant hommage à Saint Exupéry en refaisant son dernier vol 50 ans aprés jour pour jour. 
- "....Je suis probablement meilleur pilote que lui puisque je suis arrivé à destination....".

Rémy se découvre un jour un double de papier :  Tibet, l'a "exécuté" sous les traits d'un adversaire de Ric Hochet, dans une de ses BD : "Qui a peur d'Hitchcock?" édité au Lombard.


Molinari s'attaque aussi au monde impitoyable de l'édition et sort des ouvrages aussi dissemblables que cocasses : "L'art fait rire"  avec Ben. 

Puis l'imaginatif dessinateur s'atèle à mettre en images une traversée du Titanic un peu particulière sous le titre " Humour droit devant"  et "Tant qu'il y aura des passagers" sur les histoires vécues de croisiéristes.

Car maintenant Rémy va marier ses 2 passions : Le dessin et les voyages. 
Orient-Express, Concorde, Norway etc, le voilà reconverti en dessinateur mondain, parcourant les mers et traçant le sillon aquatique de sa renommée. Avec lui, la croisière s'amuse, ".....mais j'ai d'autres fonctions à bord : m'endormir sur chaque transat, et vérifier le plus scrupuleusement possible que l'on y dort bien.....". 
D'un paquebot à l'autre, d'une goélette à un clipper, puis à un brise-glace, Rémy va vivre des situations extrêmes : mutinerie des passagers, évacuation de navire, tempêtes, rencontre avec des icebergs au pôle nord, traqué par un ours pôlaire au Spitzberg : 
- ".....ma petite corpulence m'a sauvé la vie, l'ours a  compris en me voyant qu'il n'y aurait pas grand chose à manger, j'étais trés vexé....."


              Déjà élégant, en 1976 à 18 ans
 

   Chasseur alpin à 20 ans à Briançon......et artiste. 
     Pas encore aventurier, mais déjà.....baroudeur !
C'est sur le continent Antarctique qu'il passe les derniers jours du millénaire et troque sa casquette de dessinateur contre celle de cinéaste, réalisateur de documentaires, au côté d'un ami conférencier rencontré sur le Norway, Jean-Pierre Anglade, pour commenter ses films, et avec qui il est inquiété par l'armée syrienne lors d'un tournage à Beyrouth.
On est en droit de se demander qu'elle sera la nouvelle étape, sérieuse ou farfelue du "caricaturiste de l'impossible", car il est clair qu'avec ce diable d'homme, il faut s'attendre à bien des surprises et des péripéties… A suivre !
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